zondag 6 februari 2011

KÜRDİSTAN AVRUPA DEVLETLERİNE YAKIN 2-Feb-11 [20:31]
PNA-Kürdistan Bölgesi Başkanı Mesut Barzani Almaya'nın Ekonomik Yardım ve Geliştirme Bakanı ile beraberinde heyetle yaptığı görüşmede Alman Bakan Hükümetlerinin ilişkileri geliştirmek istediğini ve bu amaçla bazı projeler hazırladığını belirtti.

KB-Baskanligi resmi sitesinden yapılan açıklamaya göre; Bağdat'tan sonra bugü sabah saatlerinde Kürdistan'a gelen Bakan ve beraberinde ki heyet Salahaddin kentinde Kürdistan Bölgesi Başkanı ile görüştü.

Görüşmede Alman Bakan,bu birkaç yıl içinde Kürdistan Bölgesin de her alanda ciddi gelişmeler yaşandığını, Almanya Hükümeti'nin bu çabalara büyük değer verdiğini ve her alanda ilişkileri geliştirme konusunda ısrarcı olduğunu ve bu amaçlada projeler hazırladığını belirti.

Bakan konuşmasının devamında Kürdistan'daki demokratik gelişmeye değinerek, Kürdistan Bölgesi'nin diğer bölgelerden çok farklı olduğunu bununda farklı bir siyasetin sahibi olduğunun göstergesi olduğunu ve özellikle Basın, düşünce ve ticari alana sağlanan özgürlükler Bölge'nin Avrupalı devletlere yakın olmasının esasları olarak değerledirdi.

Nabucco projesi konsunda Alman Bakan, Doğal Gaz'ın Kürdistan Bölgesin'de dağıtılması bunun borular aracılığı ile Nabucco projesine bağlanması ki Almanya bu projenin uygulanmasından yana ve bunun Almanya, Avrupa ve Irak ile Kürdistan Bölgesinin faydasına olacağını belirtti.

Başkan Barzani Nabucoo projesinin önemine değindi ve bu projenin çok büyük olduğunu bölgede güvenliğin sağlanması için büyük bir neden olduğunu belirtti. Ayrıca bu projeyi hazırladığı için Bakana teşekkürlerini sunarak Kürdistan Bölgesi'nin ilişkileri geliştirmek için her türlü kolaylığı gösterceklerini çünkü Bölge'nin uğradığı felaketler ve katliamlar nedeni ile bölge için ne yapılırsa yapılsın sürekli olarak eksik gördüklerini dile getirdi.

Başkan Almanya ile kurulacak olan ilişkilere vedikleri önem anllatı ve Irak'ta ki siyasi sorunlara değinerek Kürdistan Bölgesi'nin rolüne değindi ve çalışmaların sürdüğünü ifade etti.
Pourquoi, en Algérie, le PADS soutient les manifestations contre le régime de la bourgeoisie compradore, affairiste et exploiteuse mais n'est pas prêt à se ranger derrière l'opposition libérale

Pourquoi le PADS soutient les manifestations contre le régime de la bourgeoisie compradore, affairiste et exploiteuse mais n'est pas prêt à se ranger derrière l'opposition libérale






Cher ami,


Vous nous demandez si nous appelons à marcher ou non contre Bouteflika.


La réponse à votre question est contenue dans notre déclaration.


La pointe de notre combat n'est pas dirigée contre Bouteflika seulement mais contre tout le régime de la bourgeoisie compradore, affairiste, exploiteuse et ses alliés, y compris parmi les partis et organisations de l'opposition ultra-libérale.

Face au désastre provoqué par la politique économique ultra-libérale mise en oeuvre depuis 20 ans, à la misère, à la détresse sociale indicible des travailleurs et des jeunes, aux inégalités qui n'ont pas de précédent depuis 50 ans, face aux conséquences de cette politique, les partisans du capitalisme cherchent à sauver ce système tout en en ravalant la façade et en sacrifiant sans état d'âme ceux qui l'ont incarné depuis des années et sont de ce fait complètement discrédités.

Nous soutenons toute action, toute manifestation, toute grève dirigées contre ce régime et ses choix de classe. Nous dénonçons toute entrave à la liberté d'expression des travailleurs et des progressistes. Quand nous en avons les moyens, nous organisons nos propres initiatives, fussent-elles d'envergure limitée, sous des mots d'ordre clairs pour la réalisation des aspirations de classe des masses laborieuses. Quand nos forces ne nous le permettent pas, nous nous adressons aux travailleurs entraînés dans les marches organisées par les partis bourgeois ou petits-bourgeois pour qu'ils impriment à ces marches leurs revendications politiques et économiques de classe.

Cependant, le PADS ne marchera pas derrière les partisans de l'ultra-libéralisme et amis des magnats de l'huile et du sucre, affameurs du peuple et exploiteurs sans vergogne des travailleurs. Il ne marchera pas derrière ceux qui se concertent avec l'ambassadeur des USA pour obtenir son appui dans leur course au pouvoir après avoir conféré avec les responsables des services de sécurité algériens. Il ne marchera pas sous la banderole agitée par ceux qui n'ont rien trouvé de mieux à faire que de chercher à gagner la sympathie de Cohn-Bendit, ancien partisan de la libération de Ali Belhadj, au plus fort des massacres commis par les terroristes du FIS, et député européiste enragé, viscéralement hostile à tout peuple aspirant à se libérer de la tutelle des grandes puissances impérialistes.

Le PADS marchera avec les travailleurs, les jeunes, les petits fellahs, les intellectuels démocrates progressistes et humanistes, les cadres honnêtes et patriotes de l'Etat et de l'économie, pour un changement radical de régime, pour que soit enfin instaurée la république démocratique et populaire rêvée par les masses populaires et esquissée dans le Programme de Tripoli et le programme du PCA (Parti communiste algérien) à la veille de la proclamation de l'indépendance de l'Algérie après une guerre de libération lourde de sacrifices.

Nous ne tromperons par les travailleurs et les jeunes par des mots d'ordre suivistes qui les pousseraient à se mettre à la remorque des partisans du capitalisme dits d'opposition, à servir de chair à canon pour favoriser la réalisation de leurs objectifs de rééquilibrage des forces en présence au sein du régime, sans rupture avec le système capitaliste, quels que soient les bavardages sur le "changement de régime". Les travailleurs conscients ne veulent pas servir de forces d'appoint pour une "Révolution sans révolution" comme celle que l'impérialisme cherche à imposer en Tunisie après avoir lâché la marionnette Ben Ali vomie par le peuple. Nous les mettrons en garde pour qu'ils ne soient pas les jouets des forces de l'ultra libéralisme et les instruments inconscients du plan des puissances impérialistes qui considèrent que le moment est venu de prendre complètement le contrôle de l'Algérie par l'intermédiaire d'hommes de paille totalement soumis à leurs visées et encore plus réactionnaires que les gens du régime.

Il serait criminel de cacher au peuple et aux travailleurs que les dirigeants de l'opposition ralliée à l'ultra libéralisme agissent de concert avec les pays impérialistes et jouent sur tous les tableaux pour arriver à leurs fins: exercer le pouvoir pour gérer "loyalement" un territoire selon les voeux des pilleurs impérialistes, les règles et les critères qu'ils ont définis pour le monde entier afin de soutirer le maximum de profits des pays pris dans leur filet. Il serait impardonnable de notre part de ne pas éveiller la vigilance des travailleurs pour qu'ils ne tombent pas dans le piège de leurs ennemis de classe déguisés en amis compatissant à leur détresse, sous prétexte que l'heure est d'abord à la lutte pour la démocratie et que les objectifs que nous poursuivons seront débattus plus tard grâce aux "acquis de la démocratie". Les comploteurs ultra libéraux nous disent en substance: "battons-nous pour la levée de l'état d'urgence, pour la démocratie et c'est elle qui fournira ensuite aux travailleurs le cadre le plus favorable à l'expression de leurs revendications". Beaux discours et belles proclamations sauf que leur contenu est mystificateur. Depuis la sanglante manipulation d'octobre 1988, la grande masse du peuple a appris que la bourgeoisie compradore, affairiste et exploiteuse a toujours agi sous le drapeau des "réformes démocratiques" pour renforcer son influence, son pouvoir, mettre la main sur les richesses créées par le pays depuis 50 ans, plonger les travailleurs dans un moyen âge social, en un mot effectuer une contre-révolution d'une envergure inimaginable au point que, dans un pays qui a accumulé tant de pétro-dollars, des milliers de jeunes et de travailleurs se sont suicidés depuis le début des années 1990 qui ont sonné le glas des acquis du développement et de l'édification nationale économique et social enregistrés après l'indépendance. Nous ne séparons pas la forme démocratique de gouvernement de son contenu de classe. Nous ne séparons pas le combat démocratique de la lutte pour mettre en échec les complots des pays impérialistes. Démocratie populaire en faveur de la classe ouvrière, de la paysannerie laborieuse, des couches intermédiaires vivant de leur travail et écrasées elles aussi par le système impérialiste-compradore ou démocratie bourgeoise inféodée à ce système? Telle est la question posée à l'étape actuelle des luttes.

Nous alertons les travailleurs sur le profond travail d'infiltration effectué par l'impérialisme dans notre pays avec l'assentiment de tous les clans du régime, y compris de ceux qui ont pu considérer qu'il fallait leur faire des concessions pour desserrer la pression lors de la lutte contre le terrorisme islamiste. Nous disons aux travailleurs et aux progressistes: "Attention! Les pays impérialistes ont tissé des liens très étendus avec de nombreuses associations et organisations pour les embrigader et en faire les instruments de réalisation de leur plan expansionniste. N'attendez pas qu'il soit trop tard pour déjouer leurs plans! C'est maintenant qu'il faut vous battre pour arracher les libertés d'expression sans servir de masse de manoeuvre à ceux qui vous chantent le doux refrain de la démocratie pour vous berner!" Le fait que le pays n'est plus depuis quelques années sous le joug des puissances financières grâce à la quasi extinction de la dette extérieure ne plaît absolument pas à ces puissances qui craignent par dessus que la proie Algérie s'échappe de leurs griffes à la faveur d'un sursaut patriotique.

Comment ne pas interpréter le silence des partis d'"opposition" sur la question des pressions des USA pour obtenir une base pour l'Africom, comme un signe d'allégeance tacite à l'impérialisme? Compte tenu de l'histoire anticolonialiste de notre pays aucun courant politique de droite ne peut ouvertement déclarer son accord avec les demandes américaines. Mais il peut leur manifester son acquiescement en observant un silence calculé.

Les partisans du capitalisme, agents actifs de l'application des sinistres ajustements structurels - dont les résultats sont d'avoir détruit les acquis de l'industrialisation et d'avoir placé le pays sous la dépendance économique de l'impérialisme - ont en réalité participé consciemment ou de fait au monopole de la vie politique par leur soutien à la loi sur les partis, à leur refus même maintenant de demander clairement son abrogation. Ils ont contribué à étouffer la voix des travailleurs en échange de l'accès à certains privilèges politico-médiatiques, pour ne citer que ces aspects.

Notre principe tactique est d'être dans toutes les manifestations avec nos propres analyses, nos propres mots d'ordre et nos propres objectifs sans se laisser lier les mains par aucun appel à la "trêve idéologique et politique" avec les partis de la bourgeoisie et de la petite-bourgeoisie "modernistes" au nom d'une soi-disant unité la plus large des "démocrates" qui serait "indispensable" pour abattre le régime. Notre tactique est de combattre les tentatives d'exploiter le mécontentement des travailleurs et les révoltes des jeunes, par les partis et organisations qui critiquent d'un point de vue encore plus réactionnaire certaines décisions économiques du pouvoir en se camouflant sous le drapeau de la lutte pour la démocratie pour cacher leurs objectifs de classe. Pour de nombreuses forces politiques de l'"opposition démocratique", l'enjeu actuel est de se faire des alliés parmi les pays impérialistes et des secteurs de la bourgeoisie lésés par le contrôle qu'une frange "éclairée" du régime a introduit pour éviter à moyen terme une situation révolutionnaire de nature à mettre en péril leurs positions. On ne peut comprendre cette soudaine ébullition si on ne tient pas compte des contradictions qui ont éclaté au sein du régime et de l'instrumentalisation de tel ou tel groupe d'"opposants" par tel ou tel groupe de la bourgeoisie compradore et de ses alliés, soutiens ou parrains dans le régime. La grande masse des travailleurs en est consciente. Elle étudie le moment le plus favorable pour faire entendre sa voix mais n'a aucune envie de tomber dans le piège des conflits internes à ses différents groupes de la bourgeoisie affairiste. Les émeutes du 5 octobre 1988, l'émergence du FIS et son terrorisme de masse, les événements sanglants de Kabylie de 2001, ont cruellement instruit les éléments les plus conscients d'entre eux.

La responsabilité historique des communistes algériens et de toutes les forces de progrès du pays est de travailler à la prise de conscience des travailleurs pour qu'ils jouent un rôle fondamental dans les luttes en vue d'un changement radical de régime. Ces luttes vont être longues étant donné les grandes difficultés que le mouvement ouvrier révolutionnaire algérien doit surmonter pour s'affirmer et peser de tout son poids dans les luttes politiques. Ces difficultés ont été créées par la destruction de la classe ouvrière et de ses organisations politiques et syndicales de classe sous les coups, non seulement des islamistes et des alliés de ces derniers dans le pouvoir, mais aussi des ajustements structurels, de la désindustrialisation qu'ils ont provoquée, de la liquidation des franges les plus expérimentées de la classe ouvrière que cette désindustrialisation a entraînée. Ces difficultés sont aussi le résultat de la trahison en 1990-1993 de la majorité de la direction et de l'encadrement du Parti de l'Avant-garde Socialiste. La liquidation de ce parti dont se réclament avec fierté les militants du PADS et bien d'autres, a désarmé les travailleurs et les petits fellah au moment où ils en avaient le plus besoin pour contrer la sauvage offensive lancée contre leurs conquêtes sociales. Cette offensive a été activement soutenue, sous couvert des "réformes économiques et sociales", par ces partis dits "démocratiques" et pratiquement toute la presse aussi bien gouvernementale que celle dite démocratique. Celle-ci n'hésite pas ensuite à verser des larmes de crocodile sur la paupérisation des masses comme si cette paupérisation n'avait aucun lien avec la libéralisation qu'elle a défendue, qu'elle défend encore et qu'elle met simplement sur le compte de la "mauvaise gouvernance" ou de "l'autoritarisme" du pouvoir pour laver de leurs responsabilités les tenants du choix capitaliste, dans le pouvoir ou en dehors de lui.

Les partisans d'un capitalisme dépendant mais à visage "démocratique" cherchent seulement à "déverrouiller" la vie politique au profit des couches sociales qui ont recueilli leur part du coup de barre déclaré vers le capitalisme en 1987-1990, sans remettre en cause les orientations capitalistes du régime, sources de la misère des masses et du désarroi total des enfants du peuple. Ce n'est pas pure coïncidence si de nombreux porte-parole de la petite-bourgeoisie "moderniste" se prévalent de leur statut social de "classes moyennes" qui les habiliterait, en vertu des pseudo théories socio-politiques en vogue, à guider la société en leur qualité de gage et de fondement de sa stabilité. Sous ce verbiage politico-idéologique perce la prétention de ces couches sociales à éloigner les travailleurs du socialisme, à les éduquer dans la soumission à l'ordre capitaliste, à le faire admettre comme "le moins mauvais des systèmes" et malheureusement conforme à la "nature humaine" qu'il convient seulement de corriger par des mesures sociales bien étudiées. Ce rôle de chien de garde du capitalisme, grassement rémunéré dans un système injuste de redistribution du revenu national, faut-il préciser, sera combattu sans concession par les communistes.

Nos buts sont de guider la classe ouvrière, la paysannerie laborieuse et toutes les couches sociales exploitées ou victimes de la domination financière impérialiste pour changer l'ordre actuel, conquérir les libertés démocratiques, instaurer un véritable régime démocratique populaire assurant le progrès social et une indépendance économique réelle.

Sous la bannière de la lutte contre le "système", l'aile la plus entreprenante parmi les initiateurs de la marche du 22 janvier et celle du 12 février prochain, la mieux organisée et la plus liée à des cercles du pouvoir et à l'impérialisme, cette aile cherche à faire d'une pierre deux coups: imposer la politique ultra-libérale que réclament les secteurs de la bourgeoisie compradore et des couches industrielles monopolistes, arracher leur participation à la décision politique à la faveur de l'affaiblissement, voire de l'éviction pure et simple des courants détenant dans le pouvoir une hégémonie issue de l'histoire de la constitution de l'Etat algérien, hégémonie devenue aujourd'hui insupportable pour toutes les classes et couches sociales. Forts des appuis dont ils jouissent au sein même du régime, ces initiateurs agissent soit pour un nouveau partage des rôles dans l'Etat, soit pour se substituer aux groupes dirigeants tout en continuant la même politique économique et sociale ou en l'aggravant en "dorant la pilule".

La tâche qui se pose à toutes les forces progressistes authentiques du pays est de conduire la lutte de classes des exploités et des catégories sociales marginalisées par le système politique et économique actuel sans servir de marche-pieds pour leurs ennemis de classe, fussent-ils "opposants" et "démocrates".


PADS
Moroccan civil society groups call for large scale protest marches in the Kingdom


Rabat (Morocco), February 2, 2011 - Following the developments in Tunisia and Egypt, Moroccan youth groups have started organising the first protest marches in the country to demand political reform and greater human rights in Morocco, afrol News reported Tuesday.

The first mass protests have already been organised in Morocco. On Sunday, the group ATTAC Morocco staged a larger demonstration in the northern city of Tangiers, with protesters focusing on "the deterioration of social conditions and high basic food prices."

The Tangier protest however was brutally stopped by security forces, according to eyewitnesses. Batons and tear gas were used to disperse demonstrators who had gathered in the Square of Nations in central Tangier. Protesters had chanted slogans of solidarity with the people of Tunisia and Egypt, demanding a "right to employment, housing and a decent life."

But Moroccan protesters have not given up, despite the brutal response by security forces. Today, there are reports from the capital, Rabat, about demonstrations in front of the Egyptian Embassy, with hundreds of protesters chanting slogans in solidarity of their counterparts in Egypt.

Further protests are now being prepared by a magnitude of groups in Morocco.

A group of young Moroccans is currently spreading the protest call through the social network Facebook, calling for demonstrations on 27 February "in front of the prefectures and the wilayas in all regions and central authorities in cities and villages, to demand the freedom of political organisation, the alternation of power and human rights."

The so-called "Movement for Freedom and Democracy Now" in a statement specifies that this protest is "part of a spontaneous global transformation that aims at giving people their rightful place in society," further calling for democracy, freedom and the adherence to popular will.

According to the statement, there is a list of demands including "the abolition of the current constitution, dissolve parliament and government, parties who have contributed to the consolidation of political corruption and take immediate real action for a political transition."

The organisers further refer to "the terrible conditions of poverty, unemployment and human rights violations and restrictions on freedom of press" in Morocco. Morocco is known to be the poorest and least developed state in North Africa, facing enormous social problems.

Also other organisations are calling for protests. A grouping of the political opposition, trade unions, human rights organisations and an association of the unemployed has issued a statement calling for rallies and demonstrations to be held next Saturday, 5 February.

Also, the Labor Council of the Democratic Labour Confederation of Morocco has called for Sunday 6 February to be a day of protest. Marches are planned for in the south-eastern town of Ouarzazate "to protest the inhumane living conditions in Morocco."

As the calls for protests are widening in Morocco, the regime is increasingly insecure. King Mohammed VI has met with French government officials and his most trusted military leaders in his private chateau outside Paris to discuss the security situation.

Several unconfirmed reports from Morocco and occupied Western Sahara agree that security forces now are being pulled out from the occupied territory to be deployed in Morocco-proper in preparation of a possible popular revolt.

The reported regrouping of Moroccan troops may leave Western Sahara - a territory whose indigenous Saharawi population is always ready to revolt - open to rebellion. Security forces stationed in Western Sahara are famed for great brutality against civilians, which could bode unwell for protesters trying to organise marches in Morocco.
Subat ayinda degisik tarihlerde yasamini kaybeden 5 sehidimiz bulunuyor.Bu sehidlerden biri olan Sami Abdurrahman Iran Kurdistanli Ismail Kadri gibi onursal bir sehidimiz oluyor.Onun yasami ve mucadelesini tanimak RNK(KUK) Hareketinin siyasal gecmisini tanimak acisindan onem tasiyor.

Diger 4 sehid ise hareketimizin uyesi ve aktif militanlariydi.Bunlardan Baki Akdemir berfin Kurdistan Sitesi,nin onursal yazarlarindan Hafiz Akdemir,in Agabeyi oluyor.O Iran kurdistaniyla iliskiler acisindan tipki ismail Kadri gibi anahtar isimlerden biridir.

Daha once de soylemistik Sehidler Albumunde eksiklikler var diye.
Biz Ismail Kadri ile ilgili hem anma hemde duzeltme ozelligi tasiyan yaziyi Berfin-kurdistan,a gondermistik.Bu kez Sami Abdurrahman ile ilgili yazilanlarla birlikte artik yeni sehidler albumunde onursal sehidlerimiz baslikli bir sahife acmis bulunuyoruz.

Subat ayindaki sehidlerimiz sunlardir:

1-Sami Abdurrahman-01-02-2004
2-Baki Akdemir--02-1982
3-Zeynel Tanis--02-1980
4-Metin Elikci-10-02-1982
5-Seyhmus Akinci-27-02-1992
HRW denounces Morocco's human rights violation in Western Sahara


Geneva, January 25, 2011 - Human Rights Watch (HRW) has denounced in its 2010 report the human rights violation committed by Morocco in the occupied territories of Western Sahara.

"Restrictions on rights are particularly tight in the restive Western Sahara region, which Morocco claims sovereignty over and administers as if it were part of its national territory," HRW said in its latest report.

The Moroccan government "used repressive legislation to punish and imprison peaceful opponents, especially those who violate taboos against criticizing the King or the monarchy, questioning the 'Moroccanness' of Western Sahara," the report denounced.

The organization of Human Rights recalled in this connection that "over the years the Moroccan authorities have imprisoned many peaceful advocates of the position of a public referendum that includes the option of independence for Western Sahara."

HRW cited in this context, the example of Gdeim Izik camp near occupied El Aaiun, where Moroccan authorities undertook a violent crackdown in November, killing and wounding hundreds of Saharawi civilians.

"This operation sparked violent resistance (...) and left new victims, including many Sahrawi men and women, brutally beaten by (Moroccan) police, while they were placed in custody," the organization denounced, while ensuring that it was conducting an investigation into these events.

Regarding the MINURSO (UN Mission for a referendum in Western Sahara), HRW deplores the fact that its mandate was renewed in April 2010 by the UN Security Council which declined once again to enlarge it to include the observance and protection of human rights, as requested by the Polisario Front, due to the Morocco’s refusal," the report notes.

HRW denounced also the position of France "which has rarely criticized the human rights practices of Morocco, and openly supports the autonomy plan for Western Sahara."
NGOs call on Sweden
Polisario Front accuses Madrid of supporting Morocco in Western Sahara conflict


Shaheed El Hafed, January 26, 2011 - The Minister of Foreign Affairs, Mohamed Salem Ould Salek, has accused Madrid of supporting Morocco in the Western Sahara conflict, according to a statement released Tuesday.

"The Spanish Minister of Foreign Affairs, Trinidad Jimenez, has made many statements about the Western Sahara that clearly demonstrate that her country has moved away completely from the defense of international law by defending the thesis of the Moroccan occupier," said the chief of Saharawi diplomatic mission.

Ms. Jimenez has offered Monday Spain’s help to resolve the conflict in Western Sahara, during separate meetings with UN chief Ban Ki-moon and UN envoy Christopher Ross. In particular, she indicated in particular that her country proposed to bring up to the ranks of ministers the Group of Friends of Western Sahara to the UN, which at present is at the level of the experts.

The Spanish state is still "the administering colonial power" of this territory and therefore "it is responsible for the tragedy experienced by the Saharawi people since 1975", when it was annexed by Morocco, said Ould Salek, noting that Spain, "as a UN member, is obliged to comply with its obligations to the international community vis-à-vis the Saharawi people".

"Spain must ensure in collaboration with the UN the decolonization of Western Sahara (...) which will happen the day the people of this country will exercise its inalienable right to self-determination and independence in a valid, free, democratic and transparent way," he added.

"To say that self-determination referendum is outdated or difficult to realize is to align itself completely with the thesis of the Moroccan occupier which wants to simply confiscate the inalienable right of the Saharawi people to self-determination by choosing its future through a referendum, "underlined Ould Salek.

The self-determination referendum accepted formally by both parties to the conflict, the Polisario Front and Morocco, "is not exceeded and even less unrealizable. It is the only solution endorsed by the UN Security Council and General Assembly, which have created to this end the United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO).

" It is the solution in compliance with the nature of the conflict as question of decolonization which cannot be considered complete and definitive without the exercise by the Sahrawi people of its right to self-determination and independence," he stressed.

"The objective of the action of the current government of Spain as expressed by the Minister Jimenez and other government officials and leaders of the PSOE, which is to legitimize the occupation of Western Sahara by Morocco in a manner barely veiled, is contrary to duty and obligation of the administering power and harmful to its interests in the region in addition it does not help the people of the Maghreb to overcome the obstacles created by the illegal occupation of Western Sahara by Morocco, which remains the only country that does not respect the borde